Je suis utilisatrice de WIMS depuis 15 ans maintenant. C’était avant les réseaux sociaux dans l’enseignement, avant les cours multimédias (Premier cycle sur Mesure d’UNISCIEL était en cours de création), avant les ENT, les plateformes de formation à distance, les MOOC et autres dispositifs qui font couler beaucoup d’encre virtuelle….
WIMS, pour moi, c’était tout d’abord la possibilité de mettre en œuvre une pédagogie différenciée (que l’on n’appelait pas comme ça à l’époque) en chimie, en licence L1 : les étudiants avaient des exercices à données aléatoires et devaient proposer des réponses avant que la machine ne donne la sienne. Les étudiants rapides disposaient de feuilles d’exercices supplémentaires, les étudiants qui avaient besoin de plus de temps, pouvaient le prendre…
J’ai découvert ainsi l’apprentissage par les pairs et l’évaluation par contrat de confiance, de quoi mobiliser mes étudiants. Super !
Mais WIMS, c’est aussi une plateforme qui propose une analyse statistique des résultats des élèves (vous savez, ce que fait google en analysant les big datas…, nous c’est disponible depuis les années 1990 et qui cela me permet d’orienter les activités de remédiation vers celles qui sont les plus utiles.).
C’est aussi un lieu de partage véritable : 14000 exercices disponibles dans la base, un logiciel libre que chacun peut télécharger, utiliser, une communauté active WIMSEDU.
Bon, le défaut de WIMS est qu’il n’est pas sexy, les exercices ne sont pas tous testés et validés, ils ne sont parfois utilisables que dans des conditions particulières, il n’a pas été développé par des informaticiens, mais tant pis !
Alors, quand j’apprends qu’une étudiante en sociologie s’intéresse à WIMS, je ne résiste pas au plaisir de diffuser la nouvelle…
Bonne lecture à tous
Marie-joëlle
WIMS sur Paris-Sud : les utilisateurs – le serveur bleu pour les membres de Paris-Sud – le serveur orange pour les extérieurs
Jacquemin, L. (2016) « WIMS c’est une ressource comme les autres… mais en mieux ! »,