Résumé

Suite à des cafés pédagogiques qui se sont tenus à l’Université Paris-Sud (Paris-Saclay) Reconnaissons-le pour pouvoir les dépasser : il y a des sujets qui fâchent… A qui la légitimité de mener des évaluations? Y a-t-il des arrières-pensées de pilotage ? Versons-nous dans une religion du chiffre? Quelles normes en creux nous manipulent? On ne peut que recommander la lecture de Charles Hadji, Faut-il avoir peur de l’évaluation ? Bruxelles : De Boeck (2012), 317 pp, ISBN 978-2-8041-6873-5, ou pour les collègues pressés la fiche de lecture publiée par Nicole Rege-Colet dans Ripes. Une idée centrale à mon sens est que l’humain est évaluateur par nature, ou le devient par besoin. A sa charge de prendre conscience des enjeux et des méthodes afin de mener des évaluations éthiques. Et puis on craint d’autres pièges : les étudiants sont-ils dignes de confiance ? Les collègues qui font le show ne volent-ils pas la vedette?  Serait-il astucieux de lancer sa consultation juste après une distribution générale de bonnes notes? Vous êtes prêts pour la lecture réjouissante et surtout rassurante d’un Fact check publié à l’UNIL : « des mythes et légendes circulant sur l’évaluation des enseignements par les étudiant-e-s » Une fois peut-être certaines réserves levées, voici une synthèse des conclusions tirées par les collègues :  CafePedggFeedbackEtudiant